
Les motivations des français pour la vaccination : le point de vue sociologique
En France, l’accueil de la nouvelle d'un vaccin efficace contre le Covid a rapidement suscité méfiance et scepticisme. Comment expliquer cette défiance spécifique à notre pays ? Qui sont les anti-vaccins français ? Quelles sont les raisons structurelles et conjoncturelles de la défiance vaccinale et comment in fine lutter contre ce phénomène ?


publié le 17 novembre

11 novembre 2020 - Georges PICHEROT
Promouvoir une nouvelle culture : celle de la tolérance vis à vis de l'incertitude
Les auteurs de cet article, publié dans une prestigieuse revue de recherche médicale, sont originaires de plusieurs pays et continents. Faisant un effort de prise de recul vis à vis de la pandémie en cours, ils nous proposent une vision d'une santé publique internationale reposant sur plus de démocratie sanitaire en particulier dans la prise en compte des capacités de populations à se mobiliser et aussi à apporter des réponses originales."
Ce texte en anglais a fait l’objet d’une traduction


20 octobre 2020 - Omar BRIXI
Dans une tribune publiée par le journal Le Monde, Dominique Rousseau, professeur d’histoire du droit et des institutions, souligne à quel point « la peur de la mort , qu’elle soit causée par le Covid 19 ou par un acte terroriste, fait ressurgir l’Etat puissance au nom du principe de sécurité contre celui de liberté. Mais la crise met en lumière le fait que l’Etat limité par le droit est une idée démocratique... ». Dans une vision d’espérance, il rappelle que « dans le monde d’après il ne faudra pas oublier cette découverte du droit pour fonder , après l’Etat légal et l’Etat de droit un Etat des citoyens qui annonce une société démocratique… ».
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"Plus à distance, et dans une autre tribune publiée dans le même journal, , François Dubet, sociologue, nous met en garde contre « le danger de rhétorique conduisant à envisager le monde social en termes de communautés …Le piège de nos débats ne se referme pas seulement sur les musulmans. Il se referme aussi sur notre vie démocratique. En construisant une alternative sans issue , il va de soi que beaucoup de responsables et de « grandes voix » visent davantage à tirer des bénéfices politiques qu’à résoudre des problèmes culturels et sociaux. Au rythme où nous allons, les chaines d’information en continu, ne sont plus la caricature de nos débats, elles en sont déjà l’essence même...».






8 octobre 2020 - Omar BRIXI
Dans un entretien mené par Antoine Reverchon, journaliste au Monde, Robert Boyer [1] nous livre une analyse magistrale sur la régulation des capitalismes à l’aune de la pandémie que nous vivons.
A l’issue de cinquante ans de travaux sur la régulation économique, ce chercheur pétri de travaux dans le réel, prévoit un affrontement entre le capitalisme numérique et financier des GAFA – celui des plateformes- et les capitalismes d’Etat.
Outre cet éclairage des grandes tendances à l’œuvre avant, pendant et depuis les crises exacerbées par un virus, il développe une vision de l’économie de la santé à contre-courant des théories et chapelles dominantes, y compris de nos propres égarement quand nous répétions « la santé n’a pas de prix mais un coût ! », « la gestion des risques ou l’approche par les risques » .
Nous avons le plaisir d’attirer l’attention de nos lecteurs sur ces apports revigorants : une vision globale des évolutions historiques divergentes des capitalismes , un autre abord de la santé dégagée du dogmatisme scientiste et une perspective dont il souligne avec prudence les possibles et les conditions.
Non, sans une ouverture d’espoirs : le Covid-19 a donné pour priorité à l’Etat la protection du vivant et l’a contraint à investir pour cela, engageant de fait une « biopolitique », d’abord contrainte mais demain choisie.
Aussi nous nous sommes empressés d’insérer sur notre site la reproduction de l’entretien au complet, les passages ciblés sur les questions de santé que nous avons extraits de manière ciblée et orientée selon nos centres d’intérêts et les références de son dernier ouvrage[5, rédigé « douze heures par jour pendant trois mois », pendant le confinement.
[1] Ingénieur-économiste fondateur de « la théorie de la régulation »
[2] Les capitalismes à l’épreuve de la pandémie. Robert Boyer, Editions La Découverte, 2020 ( 200p.19€ )


3 octobre 2020 - Georges PICHEROT
L'enquête INSERM est sûrement intéressante mais n'apporte rien de nouveau . Dans le cadre des maladies virales saisonnières habituelles Grippe, VRS , et autres viroses la contamination familiale est toujours importante . Elle est associée à une transmission forte en collectivité et dans les zones collectives comme les transports La part des 2 types de contamination est difficile à évaluer car la plupart des ...contaminés fréquentent l'un ou l'autre des deux moyens . Jusqu'à présent on avait l'habitude de chercher à agir sur "ce qui est possible de faire" et c'est tout de même ce qui a été mis en place allant jusqu'au confinement et aux conseils de diminution des contacts associés aux recommandations d'hygiène Bien sur qu'on pourrait aller plus loin comme le suggère nos collègues : introduction d'une surveillance renforcée des familles, port de masques pour tout le monde y compris les enfants , suppression de toute visite , création de bulles d'hygiène intrafamiliales etc... Cela me rappelle un peu les propositions radicales aux USA de lutte contre les allergènes avec maisons et vêtements dites de sécurité mais invivables et finalement complétement contre productives . Ce n'est pas la même chose de gérer la vie dans la rue et d'imposer des règles à l'intérieur des familles. L'intérêt de l'étude INSERM est de confirmer que la promiscuité et les mauvaises conditions de logement sont des facteurs de transmission (c'est assez évident ) mais la conséquences devrait être une campagne d'amélioration de l'habitat !!


3 octobre 2020 - Georges PICHEROT

17 septembre 2020 - Patrick LAMOUR
"NON au terrorisme sanitaire ! "

A propos du clip de prévention
du ministère de la santé
Prévenir la santé n'est pas compatible avec la CULPABILISATION,
en agitant le menace et la peur !
Ces procédés de communication sont inacceptables et contre productif. La santé repose sur
"PRIMUM NON NOCERE "

10 septembre 2020 - Georges PICHEROT
L’Enigme du Nénuphar par Martin Hirsch
Pour une fois ce n’est pas un coup de cœur mais un coup au cœur que j’ai rédigé sous forme de lettre à André Grimaldi qui lui-même sur son forum a réagi à la sortie du livre de Martin Hirsch.
Je n’ai pas acheté le livre Je ne l’ai pas lu non plus car finalement ces déclarations que je juge hypocrites (livre de Martin Hirsch) me perturbent et s’empilent comme autant d’explications superposées aux freins de toute évolution . Quand cela vient d’un dirigeant choisi pour son expérience ….dans l’humanitaire cela s’apparente à un désastre pour ce que j’ai pensé être ma ligne de conduite .
Je ne veux pas participer non plus à ce que je pense être un auto enrichissement même s’il y a encore d’autres déclarations de cession des droits . J’aurai pu le voler mais le risque n’en vaut pas la chandelle . Si je le trouve dans une décharge ou à un vide greniers à moins de 0.5 euro je le parcourrais peut être mais le mérite de André Grimaldi est de l’avoir lu....










